« Elwellyn est une fille qui est capable de tout pour atteindre ses objectifs voir même les dépasser. C’est une battante dans l’âme qui va jusqu’au bout de ce qu’elle entreprend. Quand elle a quelque chose en tête, il est presque impossible de lui enlever, c’est une fille très têtue malgré tout. Les seules personnes qui sont capable de la résonner sont celles a qui elle est très attachée. Elwellyn n’est pas ce genre de filles qui s’attache facilement aux gens, au contraire, il faut s’accrocher. C’est pour cela qu’elle n’a pas beaucoup d’amis, d’une part parce qu’elle n’en veut pas forcement, d’une autre parce que la plupart des personnes qui tentent de se lier d’amitié avec elles abandonnent en cours de route. Et comme elle n’est pas habituée à avoir de présence amicale autour d’elle, ceux qui réussissent a se faire une place dans son cœur, elle y tient et serait capable de tout pour les garder auprès d’elle. C’est une fille naïve qui ferme les yeux sur tous pour garder ses amis. C’est pour cela qu’elle se fait souvent avoir par des sois disant « amis » qui ne faisaient que se servir d’elle depuis le début. Combien de fois je l’ai vu rentrer à la maison en larme parce qu’un de ses ami lui avaient fait un sale coup. En enchaînant ces défaites amicales, elle s’est encore plus renfermée, et c’est devenue encore plus dure pour elle de faire confiance à quelqu’un. Je ne connais qu’une personne aujourd’hui qui a réussi à casser la carapace de ma petite puce mais malheureusement, celui-ci est un hôte qui abrite une âme étrangère. Depuis cet événement, ma fille est devenue encore plus fermée qu’elle ne l’était et s’est promise de tout faire pour récupérer cet ami piégé. Témoignage de la maman d’Elwellyn »

« Je fais parti des gens qui ont tentés tant bien que mal de se lier d’amitié avec la jolie brune … en vain malheureusement. Quand on la voit, seule dans son coin, le regard vide, un petit sourire sur le visage, on a forcement envie d’aller vers elle. Quand on voit une fille comme ça, on se dit forcement qu’elle doit avoir de la compagnie, masculine ou féminine, peut importe, et bah enfaite non. Elle avait l’air triste et heureuse à la fois. C’était très déstabilisant mais d’un côté, ça nous attirait vers elle. Elle a un côté envoutant. Elle est attirante et mystérieuse. J’ai donc voulu parler avec elle, je me suis approchée d’elle et j’ai commencé à lui parler. Contrairement à ce que vous pourrez penser, quand je lui est parlé, elle n’était pas froide ni repoussante, ni même méchante. Mais elle était … évasive, elle ne parlait pas, quand je lui posais des questions, elle se contentait de regarder l’horizon et de répondre par oui ou par non. Elle semblait être plongée dans ses pensées, dans ses rêves. C’était, oui ... très déstabilisant. Je n‘ai pas cherché à insister et j’ai laissé tomber. Témoignage d’une jeune fille qui a tenté de se lier d’amitié avec Elwellyn »

« Elwellyn est une fille très exigeante qui a des critères bien précis en ce qui concerne les personnes qui l’entourent. Oui, elle choisit ses amis en fonctions de ce qu’ils sont. Seulement, elle est un peu trop naïve et ce n’est pas difficile de lui fait croire qu’on l’aime alors que c’est tout le contraire. Elle s’est fait avoir plusieurs fois et j’ai toujours été là pour elle. Même si nous sommes bien différentes toutes les deux, nous sommes très soudées. Ma grande sœur a beau être naïve, elle n’en est pas moins faible et n’est pas du genre à baisser les yeux en signe de soumission, loin de là ; bien au contraire, c’est une femme forte qui ne montrera jamais ses faiblesses. Elle gardera la tête froide face à son adversaire et ne pèsera pas ses mots, elle ne se retiendra pas de dire ce qu’elle pense. C’est une fille très franche qui ne peut pas s’empêcher de l’ouvrir, quitte à parler inutilement. C’est une qualité pour un défaut, elle parle trop. Aussi, c’est une fille très, très, très rancunière. Si vous lui faites un sale coup, je peux vous assurer qu’elle vous rendra la monnaie de votre pièce. Témoignage de la sœur d’Elwellyn »

« Cher Journal. Tout le monde se demande pourquoi je suis toujours toute seule, solitaire, sans amis. Moi-même je me le demande. De mon point de vue, toutes ces personnes autour de moi sont trop superficielles à mon goût. Et en plus, je ne ressens pas le besoin d’avoir de la compagnie. Et donc, je m’assois sur le sol dans un coin, je serre mes jambes contre mon corps, entourant ces derniers de mes bras doux, et je regarde l’horizon en pensant a ce que sera ma vie plus tard. Je regarde l’horizon en espérant que la silhouette d’un cheval blanc et d’un prince charmant bien musclé se dessine sous le coucher du soleil, en espérant aussi que ce prince charmant arrive vers moi et m’embarque, puis m’emmène dans sa petite maison de campagne où nous formerons une jolie petite famille et où nous vivrons heureux pour toujours. Seulement, ce prince ne semble pas très pressé de venir m’embarquer. Je soupire donc en regardant la lune remplacer l’astre lumineux. Je suis jeune et gamine, je crois encore au prince charmant alors que je sais qu’au fond de moi, je sais que ce n’est qu’une image que jamais personne ne pourra reproduire. C’est tout pour aujourd’hui. »

« Cela fait longtemps que je ne t’ai pas ré-ouvert cher Journal. J’ai grandi depuis la dernière fois. Quand j’ai voulu trier mes affaires, je t’ai retrouvé, enfouis sous mon ancien classeur de feuilles Diddle. J’ai soufflé sur le cahier pour enlever la poussière et j’ai forcé la serrure pour pouvoir te lire et t’écrire à nouveau. Quand je relis les passages que je t’ai écris dessus, de bons comme de mauvais souvenirs remontent à la surface, mais tous ces souvenirs forment ma vie. Je n’ai pas voulu déchirer les pages des mauvais souvenirs, car je veux m’en rappeler pour apprécier tous les progrès que j’ai fais jusque ici, pour me souvenirs de ce qui m’a permis de devenir plus forte. En ce moment, ma vie est presque parfaite. J’ai fais la connaissance de Julien il y a quelque jours et notre relation ne cesse de s’améliorer. On se voit souvent et je sens un ami, enfin une présence à mes côtés, je ne pouvais pas savoir ce que sa faisait avant d’avoir un ami, maintenant, je ne sais pas si je pourrais m’en passer. Julien est tout pour moi désormais. Je ne peux rien dire de plus pour le moment, j’espère que notre relation évoluera encore et encore au fil du temps, je ne veux pas le perdre. Allez ! A la prochaine chère Journal. »

« Cher Journal ! Aujourd’hui, tout va mal. Julien m’a menti depuis le début. Il s’est servi de moi, du début jusqu'à la fin, tout ça pour se rapprocher de ma sœur, c’est cette dernière qui vient de m’annoncer ça, il lui avait tout dit quelques minutes avant ça. Heureusement qu’elle est là elle, sinon, je ne m’en serais jamais douté. Je ne suis qu’une grosse naïve, un e grosse manipulée de première, mais ça ne se passera pas comme ça. Je te tiens au courant cher Journal. »

« Ca y est ! Ce putain de Julien a eu ce qu’il méritait, je lui est rendu la pareille, je lui est renvoyé l’ascenseur et je peux vous dire qu’il se l’est pris en pleine face. Il va s’en souvenir longtemps. Je l’ai fais souffrir comme il m’a fait souffrir. Je rigolerais toujours devant la tête qu’il a fait en me voyant donner des photos de lui en train de jouer l’infidèle à sa petite copine qui ne voulait pas coucher avec lui. Il l’aimait comme un fou, elle ne voulait pas passer le cap avant d’être sur d’être prête, elle l’a plaquée. Oui, je suis une garce, je m’en rends compte et j’ai un peu honte, mais je ne regrette pas mon geste, il n’a eu que ce qu’il méritait. Mes efforts avaient finis par payer. Bien fait pour lui. »

« Je ne sais plus trop ce qu’il se passe ici, sur Terre, une sorte de chasse à l’homme est organisé par des docteurs bizarre. Les humains attrapés se font remplacer leur âme d’après ce qu’on m’a dit. Je panique comme une folle et je me cache avec ma famille. Je fais tout pour ne pas me faire remarquer. J’essaye d’apprendre leur langage, leur façon de bouger et tout pour sortir sans me faire remarquer, mais c’est difficile de jouer un rôle. Le plus souvent, je reste enfermé chez moi, fenêtres et portes fermées à clés, et je ne sors qu’en cas d’extrême nécessité. La vie est devenue quelque chose de dure. On ne vit plus que dans la peur de se faire attraper. C’est la crainte de tous. J’ai entendu dire qu’un petit groupe de personne allaient tenter de repousser les âmes en dehors de la Terre, je ne préfère pas m’en mêler, j’ai trop peur, mais j’espère du fond du cœur qui réussiront à atteindre leur objectif. »

« Aujourd’hui, j’ai frôlé « la mort » si je puis dire. Heureusement que cet homme était là. En ce moment, il dort sur le canapé de mon salon pendant que mes parents préparent à manquer et que ma sœur tricote une écharpe. Nous vivons tous dans la peur et nous ne nous séparons jamais. C’est mieux comme ça, leur présence me rassure. Je vais te raconter ce qu’il s’est passé cher journal. Pour la première fois depuis le début de la « guerre », j’étais sortie seule, l’eau manquait dans notre résidence et il était indispensable que quelqu’un aille en chercher. Je m’étais proposé et c’est ainsi que je m’aventurais dans les rues, longeant les murs, guettant quelqu’un ou quelque chose, faisant attention, attentive, peureuse, le cœur déchirant presque la poitrine. Je faisais attention à ne pas faire de bruit, même si les rues se trouvaient désertes, je me méfiais quand même. Discrètement, je rentrais dans le supermarché et me dirigeais vers le rayon des boissons en essayant d’adopter les mêmes gestes que les « fausses-âmes » pour éviter de me faire remarquer. Mais je n’étais pas bonne comédienne. La peur se traduisait sur mon visage, il suffisait de lire dans mes yeux pour comprendre à quel point j’étais effrayé. J’avais pris un gros risque en rentrant dans ce supermarché. Il ne fallut pas longtemps pour que l’alerte soit donnée pour signaler la présence d’une humaine. Je plongeais ma tête dans mes mains, sanglotant, en attendant qu’on me saisisse et qu’on me remplace l’âme. Je savais que ça ne servait à rien de lutter. J’étais cuite. Seulement, d’un coup, je sentis un poids me percuter et je m’envolais. J’ouvris les yeux et je vis un homme qui m’entrainait à vive allure vers la sortie, un homme plein de charisme était en train de me sauver la vie. Là, je repensais aux premiers mots que je t’avais écris, tu te souviens, quand je te parlais du prince charmant sous le soleil couchant. Et bien là, ça me semblait être ça. Enlevée par un bel homme, courant vers le soleil couchant, il ne manquait plus que le cheval et la petite maison de campagne. Mais tout était parfait. Je m’accrochais à lui comme si ma vie en dépendait, et c’était le cas. Il me déposa devant chez moi. Il venait de me sauver la vie. Jamais je ne pourrais l’oublier. Je t’épargnerais les dialogues cher journal. Je l’ai invité à entrer pour le remercier et il s’est endormi sec sur le canapé. Il s’appelle Charlie, je ne suis pas prête d’oublier ce nom. »

« Cher Journal. Quelque chose de terrible est arrivé ici. Une nouvelle fois, ma famille a été la cible de traque. Et mes parents n’ont pas réussis à s’enfuir. Ils se sont fait enlevé et les âmes ont pris possession de leur corps. Ma sœur et moi sommes abattus et Charlie est là pour nous réconforter. Charlie … c’est bien le seul point positif dans cette histoire. Chaque jour, je le découvre un peu plus, j’apprends à le connaître et je me rends compte que c’est une personne avec un cœur en or. Il a perdu ses parents lui aussi et il a décidé de rester avec nous pour nous soutenir. Je me rends aussi compte que des sentiments commencent à naître entre nous. Mais il est encore trop tôt pour me prononcer. Je pleure toute la journée, mes parents me manquent. Mais je me suis promis de venger ces derniers en faisant tous mon possible pour que les âmes quittent cette Terre. J’envisage de rejoindre les rebelles. Je sais que ce n’est pas une décision a prendre à la légère, mais cette décision se concrétise de plus en plus. Puis, Charlie y fait parti lui-même. Je te tiens au courant des derniers événements, à la prochaine Journal. »

« Cher Journal. C’est bon, nous sommes entrés dans les rebelles, Charlie, moi et Phenyx, ma sœur, y faisons partis, nous avions peur mais nous faisons tout pour garder notre sang-froid, et Charlie est là pour nous apaiser. C’est bien, il est vraiment présent et il fait tout pour nous changer les idées, pour nous faire oublier la perte de nos parents aussi. Je sens que je l’aime, plus de doutes même, je suis tombé amoureuse de lui, mais je ne dis rien de peur que ce sentiment ne soit pas réciproque, puis je ne juge pas que ce soit le bon moment pour lui avouer ce que je ressens, je préfère attendre que les choses se tassent. »

« Aujourd’hui, une bonne, et une mauvaise nouvelle. Charlie et les hommes devaient partir pendant plusieurs jours pour faire une genre de mission, ou un truc dans le genre, je n’avais pas tout compris. Ce que je savais, c’est que j’allais devoir vivre sans Charlie plusieurs jours, le temps allait paraître long. Ca, c’est la mauvaise nouvelle, la bonne, c’est que j’avais accompagné Charlie jusqu’au point de séparation et je lui avais fait part de mes sentiments et de mes inquiétudes. J’avais peur qu’il perde son âme lors de cette « mission », j’avais les larmes aux yeux, je lui est aussi avoué mes sentiments et nous nous sommes embrassés, juste avant qu’il ne parte. Avant de lâcher ma main, il m’avait murmuré ses mots à l’oreille : « je suis ton homme, et ce jusqu'à la fin des temps » Je ne pouvais pas être plus heureuse. J’attends son retour avec impatience pour que notre histoire puisse continuer. »

« Aujourd’hui, Charlie et les autres hommes reviennent de leur mission. 03 jours seuls avec ma sœur avaient été les 03 jours les plus longs de ma vie, nous nous étions ennuyés à mourir. Je suis pressée qu’il revienne. Je suis toute excitée. Vivement ce soir. »

« Il faisait noir, c’était la nuit, les fausses-âmes dormaient, les rues étaient sombres et désertes, seule un groupe de personnes féminines se dirigeaient vers un endroit bien précis. L’endroit où leurs hommes allaient revenir de leur petit voyage. Chacune des femmes attendaient le retour des vaillants chevaliers avec impatience, elles sautillaient sur place. Au loin, nous pouvions apercevoir un groupe masculin. C’était eux qui revenaient, dans le plus grand silence. Ils se rapprochaient de plus en plus et je cherchais du regard mon ange blond, mais je ne le voyais pas. La panique m’envahit. La mine des hommes était grave, ils semblaient abattus. Je baissais les yeux qui commençaient à se noyer dans les larmes, j’avais une petite idée de ce qu’il s’était passé. Les hommes enlacèrent les femmes. Un gars était venu me voir pour m’annoncer que Charlie s’était fait attraper et qu’il était devenu hôte. Je te laisse imaginer la souffrance que j’ai ressentie à ce moment là, et d’ailleurs, cette souffrance est toujours présente. Un moment, j’ai pensé à mettre fin à mes jours mais je me suis souvenus que j’étais une femme forte et que je ne devais pas me laisser abattre. Cependant, je jure devant Dieu, en mon âme et conscience, que je retrouverais mon petit-ami, je réussirais a faire sortir cette maudite âme, et je ne m’accorderais aucun repos jusqu'à ce que mon objectif soit accompli. Voilà cher Journal, c’est tout pour aujourd’hui ! »